Ça vous est déjà arrivé de chercher une entreprise sur internet et de ne pas la trouver ? Qu’en avez-vous pensé ?
Cela donne un peu l’impression que cette entreprise n’existe peut-être pas vraiment, ou bien qu’elle n’est pas très efficace.
Pour une entreprise, avoir un site Internet est devenu un passage obligé. Pour le public, cela vous donne une crédibilité indispensable, mais c’est aussi un moyen pour vous de vous faire connaître davantage, de gagner du temps ou de vous établir comme spécialiste de votre domaine.
Si vous êtes déjà convaincu de l’utilité d’un site internet pour votre société, je suis sûre que vous vous posez une autre question : comment obtenir le site web de son entreprise rapidement ?
Selon moi, il y a 5 étapes à connaître, et nous allons les détailler :
- Connaître sa cible
- Préparer son contenu (images et textes)
- Choisir un CMS (content managing system) simple d’utilisation
- Choisir son hébergeur
- Choisir son thème graphique
1. Connaître sa cible
En principe, vous devriez avoir réfléchi à cette étape avant même de créer votre entreprise ! Si ce n’était pas le cas, voici quelques questions à vous poser :
- Qui achètera mes produits/services ? Des particuliers ou des entreprises ? Des associations ?
- En détail : tranche d’âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, lieu de résidence, habitudes de vie, de consommation, hobbies, pour les particuliers ; emplacement géographique, taille, régionale, nationale ou internationale pour les entreprises.
- Distinguer l’acheteur de l’utilisateur final, comme notamment pour les enfants. Même si ce sont eux qui utiliseront vos produits/services, c’est en principe à leurs parents que vous devez taper dans l’œil 😉
- Enfin, n’hésitez pas à coucher sur le papier le portrait robot de votre client idéal : imaginez UNE personne qui réunirait toutes les caractéristiques et qualités que vous attendez de vos clients (je creuse un peu plus ce sujet dans cet article).
2. Préparer son contenu (images et texte)
Soit vous créez votre site Internet vous-même, soit vous en confiez la réalisation à une entreprise, mais dans les deux cas, vous aurez besoin de le remplir !
Les images :
- Afin de fluidifier la navigation de vos utilisateurs, vous devez absolument utiliser des images « légères » : faible résolution (72 DPI sont parfaitement suffisants pour une lecture sur écran, contrairement à une impression qui demande une meilleure résolution), des dimensions qui ne dépassent pas celles d’un écran d’ordinateur moyen (actuellement environ 1900 pixels de large), pour un poids n’atteignant pas, dans l’idéal, les 500Ko. C’est assez arbitraire comme chiffre, mais c’est pour vous donner une idée. Dans tous les cas, une photo sortie tout droit d’un appareil photo doit impérativement être optimisée avant d’être publiée sur le net, sans quoi, si elle ralentit votre site, vos utilisateurs pourraient bien être tentés d’abandonner leur visite… Attention ! Ne tombez pas non plus dans l’extrême inverse, une image très pixellisée ne vous apportera rien ! Si vous ne maîtrisez/possédez pas de logiciel de retouche d’image, vous pouvez optimiser vos photos en ligne sur TinyJPG.
- Le format d’image à privilégier sur le web est le .JPG (ou JPEG, c’est la même chose). Pour info, le GIF est privilégié pour des animations, pas pour des images fixes (qui seraient très moches car limitées à 256 couleurs), le PNG est utile lorsque l’on a besoin de transparence dans notre image (si ce n’est pas le cas, évitez ce format car il est très lourd), le TIFF est utilisé en impression mais ce n’est pas non plus un bon choix pour du web.
- Enregistrez vos images en leur donnant un nom qui pourra être utilisé par les moteurs de recherche, relatif évidemment à ce que l’image contient ! Oubliez les IMG20181126 😉
Recap : les images doivent être au format JPG, à une résolution de 72 DPI, d’une largeur de 1900 pixels max et d’un poids situé entre 50 et 500Ko.
Nommez-les correctement !
Le texte :
- Déterminez les rubriques de votre site (si vous ne savez pas, ne réinventez pas l’eau chaude : regardez ce que font les autres et inspirez-vous en).
- Déterminez les mots-clés relatifs à votre entreprise et à votre secteur d’activité. Pour vous aider, vous pouvez utiliser le service gratuit de Google « Tendance des recherches« .
- Rédigez ! Distillez vos mots-clés au fil du texte de chacune de vos rubrique. N’hésitez pas à les répéter ! Je vous conseille également d’utiliser un outil de traitement de texte tel que Word ou Open Office (gratuit) qui corrigeront vos éventuelles fautes d’orthographe.
Recap : les textes qui rempliront votre site internet doivent contenir tous les mots-clés relatifs à votre industrie, votre localisation, etc. Pensez à bien organiser vos rubriques, en créant par exemple un fichier texte par rubrique, et en rangeant tout cela correctement dans un dossier dédié à votre site internet sur votre ordinateur.
3. Choisir un CMS (content managing system) simple d’utilisation
Qu’est-ce que c’est que ça ?? Un CMS, c’est en quelque sorte le logiciel qui va vous permettre de créer votre site et de l’afficher sur internet.
Mon préféré : WordPress. En 2018, il « propulsait fièrement » un bon tiers des sites Internet existant dans le monde. Une valeur sûre, dotée d’une grande communauté de développeurs qui offrent aux utilisateurs tous les plugins dont on peut avoir besoin, et qui répondra à toutes les questions que vous pourrez vous poser. Dans un premier temps, il vous suffit de le télécharger sur cette page. Nous verrons plus loin ce que vous ferez de ces fichiers.
WordPress est très simple à utiliser. Si vous maîtrisez les logiciels de traitement de texte et êtes à l’aise avec l’informatique, vous ne devriez pas rencontrer de grandes difficultés.
S’il existe d’autres CMS, je n’en parlerai pas ici car :
- Je n’utilise que WordPress depuis que j’ai commencé à créer des sites web, et
- cet article a pour but de vous faire obtenir votre site web rapidement, alors on ne va pas s’étaler sur ce sujet 😉
4. Choisir son hébergeur
Qu’est-ce que c’est que ça ?? (bis)
L’hébergeur est l’entreprise qui possède les serveurs « physiques » qui vont contenir les données du site internet de votre entreprise. L’hébergeur vous fournit l’espace nécessaire à la création de votre site, et propose aussi, dans la plupart des cas, l’achat du nom de domaine (l’adresse de votre site, vous savez, ce qui suit le www.).
Hébergement et nom de domaine vont toujours ensemble, ce dernier ayant besoin du premier pour exister. Ceux-ci sont à renouveler chaque année (on peut aussi commander un abonnement plus long, jusqu’à 7 ans). Les tarifs des hébergements sont très variables. C’est comme dans la vraie vie : un studio coûtera moins cher qu’une ville 5 chambres avec piscine !
Si vous avez suivi mon conseil précédent et choisi WordPress, vous aurez généralement besoin de peu d’espace, donc le plus souvent le moins cher des hébergements.
Pour le nom de domaine, les prix peuvent varier selon le vendeur, mais ils sont fixes.
Pour ma part, j’utilise OVH. Je ne vais pas les encenser, il y a souvent des problèmes avec eux. Mais j’avoue que l’idée de changer d’hébergeur maintenant que j’ai une quarantaine de sites à gérer ne me fait pas très envie, alors je vais rester chez eux pour le moment.
Pour vous donner une idée des tarifs, pour un site WordPress hébergé chez OVH et un nom de domaine en .com, comptez annuellement 36€ HT pour l’hébergement et 10€ HT pour le nom de domaine, soit 55€ TTC/an pour le tout.
Vous pouvez chercher l’hébergeur de vos rêves via Google, des comparateurs vous aideront à faire votre choix, mais faites attention à ne pas choisir le moins cher, vous risqueriez de le regretter…
5. Choisir son thème graphique
Qu’est-ce que… non, je pense que vous comprenez de quoi on parle ici.
Le thème graphique, c’est le visage de votre site internet, son apparence mais aussi ses fonctionnalités.
Comme vous m’avez écoutée et que vous avez choisi d’utiliser WordPres (n’est-ce pas ?), vous allez pouvoir choisir parmi des millions de thèmes graphiques !
Mais comme il est question de faire ça rapidement, je vais quand même vous aiguiller un peu.
Vous pouvez trouver facilement des thèmes graphiques gratuits. Ils ne sont pas forcément mauvais, mais c’est comme tout : ils ont la valeur de ce que vous avez payé… Le problème avec les thèmes gratuits, c’est que si vous avez des difficultés à l’installer, ou si avec le temps vous rencontrez des problèmes (et vous en rencontrerez, ainsi va la vie virtuelle), vous n’aurez pas de service après-vente (ben non puisque vente il n’y a point eu) et vous serez peut-être obligé, à terme, d’en changer complètement.
Donc si vous voulez être tranquille, faites comme moi : achetez votre thème graphique professionnel sur ThemeForest. C’est une plateforme sur laquelle des milliers de développeurs proposent leurs produits, mais avec une exigence de qualité de la part des créateurs de ThemeForest qui permet d’être sûr d’obtenir un thème qui marche et dont le fonctionnement et la mise en place sont bien expliqués. Les thèmes sont classés par catégories (blog, corporate, créatif, e-commerce, divertissement, etc.) et vous pouvez consulter une démonstration avant de l’acheter. Les tarifs sont variables mais tournent en général autour des 50$.