Les erreurs que commettent les nouveaux chefs d’entreprise

Les erreurs que commettent les nouveaux chefs d’entreprise

J’aime beaucoup les « to-do lists », ces listes de choses à faire. Mais aujourd’hui je vous propose une « don’t do it list », la liste des erreurs que commettent les nouveaux chefs d’entreprise. Si vous vous apercevez que vous en êtes coupable, arrêtez tout !


1. Vouloir tout faire soi-même

Personne n’est omnipotent, ni omniscient. Même si vous êtes doué dans beaucoup de domaines, on ne peut pas voir le recul nécessaire pour tout gérer tout le temps. Cela ne mène qu’au burn-out et au dégoût de l’entreprenariat. De plus, se sentir aidé, épaulé, est quelque chose dont on a tous besoin sur le long terme.

 

2. Ne pas prendre de temps pour soi

« Qui veut voyager loin ménage sa monture ». On le sait mais on a tendance à croire que ce n’est valable que pour les autres. Or, nous sommes les autres 😉 La santé, tant qu’on l’a, on la néglige. N’attendez pas d’être malade ou blessé pour prendre soin de vous, cela vous coûterait au final bien plus cher (et je ne parle pas que d’argent). Trouvez du temps pour pratiquer une activité sportive régulièrement, mangez correctement, dormez autant que vous en avez besoin, et passez du temps avec les gens que vous aimez. Et je ne saurais que trop vous conseiller de faire des câlins à des chats ou encore de prendre un bain de chiots…


3. Compter ses heures au lieu de son plaisir

Comment mesurez-vous votre succès ? À l’argent accumulé à la banque ? Imaginez-vous sur votre lit de mort (oui je sais, on n’aime pas penser à ça), comment jugerez-vous votre réussite ? Sur des critères financiers ou par le plaisir que votre entreprise vous aura procuré ? Mesurez votre succès à l’aune de votre joie.

 

4. Les économies de bouts de chandelle

Vous avez remarqué ? Souvent, quand on veut économiser de l’argent sur de petites choses, on finit par en dépenser encore plus que si on avait choisi la solution payante en premier lieu. Sans parler du temps perdu et de l’énergie gâchée à faire quelque chose que l’on n’aime pas ou ne sait pas faire. Par exemple, en tant que graphiste dans la communication, je vois souvent arriver des clients qui ont « essayé » de faire leur pub eux-mêmes, qui ont passé des jours et des nuits à essayer de résoudre un problème technique que j’aurais pu leur épargner en quelques heures, voire minutes. Pensez à votre « taux horaire », ce que vous coûte votre temps, et faites le calcul, après des jours de galère… quand un professionnel aurait pu libérer votre temps et votre joie de vivre 🙂

 

5. Ne pas s’écouter

Saviez-vous que nos intestins abritent autant de neurones que notre cerveau ? On a souvent l’impression de ressentir des choses dans notre ventre, et ce n’est pas pour rien. C’est aussi souvent dans cette partie de notre corps que l’on ressent le stresse, l’angoisse. On parle de « ventre noué ». Notre ventre influence nos émotions, comme expliqué dans cet article. Et le plus souvent, notre intuition nous indique quel chemin suivre. Il faut vous faire confiance et écouter cette petite voix ! C’est votre boussole, elle sait parfaitement ce qui est bon ou pas pour vous.

 

6. Voir ses concurrents comme des ennemis

Certes, vous vendez les mêmes produits ou services, certes votre cible est – a priori – la même. Pourtant, vos concurrents ne sont vos ennemis que si vous le décidez. Vous avez le choix de les voir comme un atout :

  • Ils ont probablement commis des erreurs à leurs débuts, tâchez de découvrir lesquelles afin de ne pas les faire vous-même ;
  • La compétition nous pousse à nous dépasser, à proposer toujours plus de nouveautés à nos clients ;
  • Ils peuvent même devenir des partenaires, si vous décidez de les voir comme tels.

Bien sûr, lorsque l’on débute, on a besoin de sortir du lot. La première chose à faire pour se distinguer de ses concurrents, c’est d’être soi-même. Je vous explique en détaildans cet article comment faire de la publicité pour son entreprise en se distinguant de ses concurrents.

 

7. Sous-estimer l’importance de son réseau

Le « networking » est un terme à la mode, mais c’est surtout une pratique à mettre en place dès le début de son activité. En vous créant des relations, votre activité se développera plus rapidement que si vous restez seul(e) dans votre coin. Pour cela, pensez à intégrer des espaces de coworking (même si c’est seulement un ou deux jours par semaine) ou encore à vous rendre à des formations ou rencontres organisées par les organismes consulaires comme les CCI. Bien sûr, il s’agit de créer des relations saines, honnêtes et de partage avec les entrepreneurs qui sont, comme vous, à la recherche d’un réseau professionnel et de notoriété. Intéressez-vous réellement aux personnes que vous rencontrez, ne cherchez pas à vendre votre produit ou service à tout prix, cela vous desservirait.

 

8. Ne pas impliquer / former ses employés

Avoir des employés est sans doute l’un des aspects les plus délicats de l’entreprenariat. Vous vivez pour votre entreprise, dans votre tête cela ne s’arrête jamais, impossible de laisser totalement les dossiers au bureau et de tout oublier une fois la porte claquée. Mais pour vos employés, ce n’est évidemment pas la même chose. De nos jours, les salariés sont encore plus intéressés par le plaisir qu’ils prennent à faire leur travail que par le salaire qu’il leur rapporte. Pour les motiver, vous pouvez organiser des séminaires d’entreprise, afin de resserrer les liens entre employés, mais aussi avec vous. Pensez aussi à la formation continue : c’est toujours valorisant de développer ses compétences et de pouvoir apporter de nouvelles aptitudes à l’entreprise dans laquelle on passe, quand même, 1/2 de sa vie ! De plus, vous pourrez ainsi les faire évoluer et leur faire passer l’envie de vous quitter…

Pour les formations en graphisme / communication que je propose, vous trouverez plus d’informations sur cette page.

 

9. Avoir peur de se faire piquer ses idées si on les dévoile

L’imitation est la plus sincère des flatteries ! Si vous parlez d’un projet, que ce soit en privé ou sur les réseaux sociaux, et que quelque temps plus tard, vous voyez qu’un concurrent s’en est emparé et le fait sien, vous serez énervé(e), oui, sans doute. Mais ce sera au moins la preuve que c’était une bonne idée, et cela peut même vous servir, en laissant cet indélicat personnage se planter à votre place, vous permettant ainsi d’ajuster votre idée avant de vous lancer.

Mais surtout, il y a finalement peu de chances que cela se produise. En fait, c’est même souvent le contraire qui arrive : si vous faites part de vos projets à des personnes de confiance, ou même au grand public, les retours que vous aurez pourront vous aider à affiner votre idée et la rendre plus performante. C’est la puissance du « cerveau collectif », ainsi que l’appelait Napoleon Hill (je vous recommande d’ailleurs la lecture de son livre « Réfléchissez et devenez riche »).

 

10. Ne faire ça que pour l’argent

Le but de votre entreprise est de gagner de l’argent ? C’est tout ? Vous allez vous planter. Ce n’est pas, ça n’a jamais été, et ça ne sera jamais une motivation suffisante pour vous faire sortir de votre lit le matin. On crée une entreprise pour résoudre le(s) problème(s) d’autres personnes. Ou pour aider une cause à laquelle on tient. Si vous ne savez pas quel est votre « pourquoi » ou si vous pensez que seul l’argent peut vous motiver, je vous invite à visionner cette conférence TED de Simon Sinek (en anglais). Les gens n’achètent pas ce que vous vendez, ils achètent le « pourquoi » vous le vendez.

 

11. Penser que son produit/service s’adresse potentiellement à tout le monde

Tout le monde n’existe pas. Comme le Père Noël (j’espère que vous le saviez déjà, ça, quand même !). Une connaissance parfaite de sa cible est l’une des principales clés de la réussite de son entreprise. Définissez votre client idéal (tranche d’âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, revenus, situation familiale, lieu de vie, hobbies, ce qu’il lit, ce qu’il écoute comme musique, où il sort pour se divertir…) et ne vous adressez qu’à lui dans vos communications. Votre marketing doit lui parler à lui et à lui seul. Alors vous pourrez capter la seule audience qui sera prête, et même heureuse, de payer pour ce que vous proposez. Un client qui se sent compris est un client fidèle.

Si vous avez déjà expérimenté l’une de ces erreurs, ou si vous en connaissez d’autres, partagez votre expérience en commentaire !

Photo d'illustration : Andre Neel - Unsplash

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« Ùn ti scurdà di a filetta »

« Ùn ti scurdà di a filetta »

Mon 1er montage photo 😊 je devais avoir 12 ans, je ne savais pas que le métier de graphiste existait mais je m’amusais énormément avec Corel Photo House 😁 Ici mon père et moi à Miami (en 1998 je rêvais déjà de 🇺🇲). L’arrivée d’un ordinateur dans notre maison a sûrement changé ma vie. Ça ne paraît pas grand chose aujourd’hui mais à l’époque, c’était un sacré investissement pour ma famille. Un mois du salaire de maçon de Papa. Je crois qu’on peut dire que ça a payé 😉 💕 #MerciPapa Mais cela aurait pu se passer différemment pour moi ! Au lycée, peu avant de passer le Bac, j’ai eu un entretien avec une « conseillère d’orientation », à qui j’ai dit aimer 3 choses : l’anglais, l’informatique et le dessin. Rétrospectivement, ça paraît simple, non ? Et bien, je n’étais pas la seule à ne pas avoir connaissance du métier de graphiste, apparemment, puisque ce que me conseillait la « conseillère », c’était de devenir prof d’anglais… Heureusement pour moi, j’ai écouté mon cœur et me suis dirigée vers des études d’art et ce n’est encore qu’en 2e année, à 18 ans, que j’ai découvert le métier qui allait devenir le mien. Mieux vaut tard que jamais ! Ce qui est certain, et que j’ai toujours su et toujours été capable d’appliquer à ma vie, c’est qu’il faut s’écouter. La petite voix intérieure sait toujours ce que l’on doit faire, vers quoi se diriger. Ce ne sont pas « les autres » qui peuvent le savoir mieux que nous !

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Protection des animaux : comment aider les animaux quand on est déjà très occupé(e)

Protection des animaux : comment aider les animaux quand on est déjà très occupé(e)

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Aujourd’hui, j’ai fait euthanasier un chat que je ne connaissais pas.

J’étais chez mes parents, comme tous les dimanches. Un chat très mal en point est entré dans le jardin, s’est couché à côté de la gamelle – pleine – de notre chien, sans même y prêter attention. 2 jours plus tôt, il nous avait déjà rendu visite et nous l’avions nourri, il paraissait moins abimé. Mais aujourd’hui, il a mis ses derniers efforts dans le franchissement de la clôture. Pourquoi est-il venu chez nous ? Nous ne le saurons jamais.

Pas sauvage, il s’est facilement laissé attraper et mettre dans une caisse de transport. Direction la clinique vétérinaire. En dimanche. Personne sur place, j’appelle le vétérinaire de garde, il sera là dans 20 minutes. Constatant son état manifeste de fin de vie, nous décidons d’abréger ses souffrances. D’après le docteur, le chat aurait été victime d’un automobiliste. Ses organes ne se trouvaient plus là où ils devaient être, la pauvre bête ne pouvait plus s’alimenter depuis sûrement longtemps déjà.

Mettre fin à l’agonie d’un animal est un choix difficile. D’autant plus que les animaux se plaignent peu de la douleur. Contrairement aux humains qui geignent pour un ongle retourné ou un rhume, les animaux montrent peu leur souffrance. Ils préfèrent se cacher pour mourir discrètement.

J’avais prévu l’écriture de cet article depuis quelques semaines déjà (mode procrastination : activé), mais ce funeste hasard me pousse enfin à le faire. Qu’est-ce que cela vient faire sur le blog d’une graphiste, me direz-vous ? Ceux qui me connaissent savent que je suis une grande amoureuse des animaux, une vraie (crazy) cat lady.[/vc_column_text][vc_column_text]

Moi bientôt

[/vc_column_text][vc_column_text]Il y a d’ailleurs des gens assez bizarres pour me le « reprocher ». Et c’est après l’une de ces improbables discussions que j’ai réalisé que Jean Cocteau avait raison : « Ce qu’on te reproche, cultive le, c’est toi ».

C’est cette réalisation qui m’a poussée à mettre plus de chats dans ma vie. Dans ma vie professionnelle, en tout cas, parce qu’à la maison, Wino et Ceccè sont pour l’instant bien assez.[/vc_column_text][vc_column_text]

Comment aider les animaux, donc.

J’ai commencé cet article avec l’euthanasie, mais fort heureusement, ce n’est vraiment que la plus extrême des solutions.

Il y a deux valeurs fondamentales, dans notre société, que sont le temps et l’argent. On a tous l’habitude d’échanger la première contre la seconde (et oui, votre job, 7 heures par jour, vous croyez que c’est quoi, sinon du troc ?).

Pour aider les animaux, c’est à peu près la même chose. On peut donner soit de son temps, soit de son argent.

Si on a du temps…

Les associations d’aide aux animaux sont toujours en manque de bras. Elles sont généralement faciles à trouver et à contacter pour se porter volontaire.

Ce que l’on peut y faire :

  • Trapper les chats errants afin de les faire stériliser et/ou soigner ;
  • Mettre en place des « opérations caddie » dans les supermarchés (on demande l’autorisation desdits supermarchés avant bien entendu) ;
  • Tenir un stand de vente d’objets / vêtements / gâteaux / etc. lors de foires ou de marchés ;
  • S’occuper des réseaux sociaux d’une association : diffuser les photos des animaux à adopter, les cagnottes en cours pour payer les frais de vétérinaire, encourager les adhésions, recruter de nouveaux bénévoles…
  • Organiser des événements dont les bénéfices seront reversés à une ou plusieurs associations : courses / trails, brunch, sortie pédagogique, visite patrimoniale…
  • Construire des abris pour animaux, lorsqu’une association dispose de terrains sur lesquels accueillir les chiens, chats et autres NAC ;
  • Proposer bénévolement vos services professionnels : création de site internet, photographie (de belles photos aident énormément à faire adopter les animaux abandonnés), création graphique (affiches, flyers, calendriers, objets divers…)
  • Prendre part à des manifestations : contre la corrida, contre les cirques avec animaux, contre l’expérimentation animale…
  • Partager des pétitions en ligne (après les avoir signées évidemment) ;
  • Devenir famille d’accueil : vous profitez du bonheur et de la joie qu’offre un bébé chat, le temps de lui trouver sa famille pour la vie, et vous libérez ainsi une place pour un autre animal en détresse. Généralement, les associations fournissent la nourriture et les soins dont l’animal pourrait avoir besoin, cela ne vous coûte donc rien du tout. Il y a aussi les animaux en « échec d’adoption » que la SPA place dans des familles d’accueil jusqu’à leur décès, tout en restant leur propriétaire. Plus d’infos ici.

Vous pouvez aussi, et cela demande excessivement peu de temps, donner d’anciens vêtements, des livres, des jouets, qui seront vendus au profit de l’association, ainsi que des objets destinés aux animaux directement : couvertures, plaids, laisses, bacs à litière, etc.

D’autre part, la protection animale a depuis peu investi la scène politique. Lors des élections législatives de 2017, le tout jeune parti Animaliste a pu présenter des candidats un peu partout en France. Avec des moyens très limités, leur présence a quand même été très remarquée. Encore une façon gratuite et rapide de faire quelque chose pour les animaux : un vote ! Vous pouvez aussi aider à coller les affiches 😉

 

Si on a de l’argent…

Là, c’est tout de suite plus simple. Je ne vais pas vous faire un dessin. Je vous rappelle juste que les dons à des associations d’utilité publique peuvent vous permettre de payer moins d’impôts. Tout est expliqué ici.

Il y a aussi de nombreuses cagnottes en ligne organisées par les associations lorsque les factures vétérinaires deviennent trop lourdes, notamment.

 

Solutions alternatives

Vous avez besoin de faire appel à un prestataire de services ?

Essayez d’en trouver un qui est lui-même impliqué dans la cause animale. En aidant les aidants, on aide aussi les animaux. Pour vous, cela ne change rien, mais cette simple action peut représenter plus de moyens pour une association. Il n’y a pas de « petite » action, si ce n’est celle qu’on ne prend pas.

 

Que faire pour aider les animaux quand on n’a ni temps, ni argent ?

En changeant quelques habitudes, vous pouvez aussi, simplement:

  • Diminuer votre consommation de viande et de produits laitiers ;
  • Éviter les cosmétiques testés sur animaux (liste de produits « cruelty free » ici) ;
  • Dire non à tous les produits contenant de l’huile de palme, pour que les orang-outans n’aient plus à se battre contre des bulldozers ;
  • Choisir des vêtements sans fourrure, pour qu’on fiche un peu la paix aux coyotes et aux renards (je suis sympa je ne vous mets pas de vidéo de ce qu’on leur fait subir pour agrémenter des capuches. Torturer des animaux pour des CAPUCHES. C’est ridicule).

 

Enfin, pensez aux petits gestes accessibles à tous, au quotidien : donner de l’eau aux animaux qui vivent dehors ou encore nourrir un oiseau tombé de son nid, comme le faisait souvent mon papa ❤ :[/vc_column_text][vc_column_text]

[/vc_column_text][vc_column_text]Et bien sûr, adoptez, n’achetez pas ! Un animal n’est pas une marchandise, un objet, un meuble. C’est un être vivant et sensible, comme vous.

J’espère avoir couvert le sujet aussi largement que possible, et je vous invite à proposer vos idées pour aider les animaux en laissant un commentaire ci-dessous.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]